2006/11/07

Effets de l’aide internationale

Malgré la perspective que nous donne le contact avec les traces de destruction, il est intéressant de voir les effets de l’aide internationale. D’abord, il y a plus de nouvelles maisons que de ruines. Tout le long de la route, on voit des affiches indiquant les organisations qui ont aidées à la reconstruction.

À Galle, nous rencontrons les gens de l’équipe de gestion des mesures d’urgences. Contrairement à mes attentes, nous nous retrouvons dans une salle aménagée pour être utilisée comme Centre opérationnel d’urgence. Tous les éléments y sont présents, tel que décrit dans les manuels occidentaux. Nous sommes reçus par le coordonateur des mesures d’urgence du district qui nous fait une présentation Power Point et vidéo sur l’organisation du district en cas de mesures d’urgence. On est loin du pays de tiers monde que l’on m’avait décris. En plus de la reconstruction elle-même, il y a aussi nombre de projet de développement de capacité en gestion de mesure d’urgence.

Avec le support de l’United Nations Development Programme, le gouvernement du Sri Lanka s’est doté d’une loi permettant d’organiser la gestion des désastres. Par la suite, chacun des districts a dû s’organiser selon les standards internationaux de planification afin de répondre aux urgences locales. En plus de ce programme conjoint avec le gouvernement central, il y a une multitude de projets d’aide internationale qui ont été réalisés dans les deux dernières années. Spécialement dans les régions qui ont été touchées par le Tsunami.

On se retrouve donc devant des représentants qui ont été habitués à la dynamique occidental des présentations power point visant de convaincre les organisations non-gouvernementale (ONG) que c’est le bon endroit pour réaliser des projets. Ils connaissent donc par cœur le détail des statistiques de leur district, et ils sont en mesure de vendre leur secteur pour les chances de réussite. Le tout jure un peu avec le type d’environnement où la désorganisation et la pauvreté semble prédominer. C’est probablement une part du progrès que l’on cherche à réaliser par les projets d’aide internationale. Il faut bien commencer quelque part.

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